Le mal de l’altitude est appelé soroche au Pérou. Il s’agit d’un ensemble de symptômes liés au manque d’oxygéne en haute altitude. Chaque individu à une sensibilité très différente avec ce type de phénomène, tels que des maux de tête, des vertiges, des saignements de nez, des vomissements, des pertes d’appétit, des douleurs derrière la tête, une fatigue, etc. Dans des cas plus graves, certaines personnes peuvent souffrir d’œdèmes pulmonaires ou cérébraux.
La cause du soroche est une montée trop rapide en altitude, suivie d’un long moment sur place. Par exemple, une personne montant à 4000 mètres en téléphérique, puis redescendant une heure après, ne souffrira pas du soroche. En revanche, si vous conduisez plusieurs heures en montagne et passez des cols ou si vous prenez l’avion pour vous rendre dans un lieu en haute altitude, afin d’y faire du tourisme plusieurs jours, les symptômes apparaitront.
Au Pérou, vous pourrez souffrir du soroche ou du mal d’altitude dans de nombreux endroits de la sierra, notamment en passant des cols (col de Ticlio par exemple), en débutant l’ascension de pics ou en visitant des parcs naturels en très haute altitude (Huaraz, Huascaran, région de Puno, etc.). L’arrivée à Cuzco, passe très souvent également par l’apparition rapide de symptômes, quelques heures après l’atterrissage de l’avion.
En général, tout le monde vous aura prévenu à tel endroit faites très attention « vous subirez le mal d’altitude », mais comme beaucoup de touristes, une fois le moment venu… « Moi cela ne me fait rien », « je me sent parfaitement bien », « j’ai l’habitude, je vais quand même visiter les lieux… » et une ou deux heures après, on retrouve ces mêmes personnes dans le fond du bus ou dans leurs chambres d’hôtel, avec les mains sur la tête, suppliant d’aller leur acheter quelque chose pour apaiser leur douleur. Croyez nous, croyez les guides, croyez les locaux… Mieux vaut perdre quelques heures pour faire une acclimatation, que de souffrir plusieurs jours de symptômes désagréables.